Publié le 23 juillet 2021
Après plusieurs mois de suivi attentif des cultures, c’est enfin la période de la récolte. La souveraineté alimentaire, dont on a vu l’importance pendant la crise sanitaire, démarre dans les champs. Denis Le Moine, agriculteur et vice-président nous explique comment Eureden y contribue pleinement.
Quelles sont les récoltes de l’été chez Eureden ?
> Oléoprotéagineux (colza, pois, féverole…) et céréales (blé, orge, triticale…) : la Bretagne étant une région d’élevage, la majorité de ces céréales et oléoprotéagineux est destinée à l’alimentation animale. Eureden dispose d’ailleurs de ses propres usines de nutrition animale.
> Légumes : les légumes phares de l’été sont les petits pois et les haricots verts. La conduite de ces cultures est extrêmement exigeante et précise. La récolte se pilote à l’heure près, en fonction de la météo, afin de garantir la meilleure qualité des produits. Selon les cahiers des charges, ces légumes sont destinés soit à la surgélation, soit à la conserve, sous nos propres marques ou à marque distributeur, pour les grandes surfaces ou la restauration collective. Il ne faut pas rater la campagne, car toute la production de ces légumes est concentrée sur quelques semaines. La surgélation ou la conserve sont des procédés qui permettent de manger des légumes verts toute l’année.
En quoi le Groupe Eureden est-il acteur de la souveraineté alimentaire?
> On a beaucoup parlé de souveraineté alimentaire pendant la crise sanitaire du covid. Pendant le premier confinement en particulier, nous avons pu mesurer à quel point c’était une chance pour la France de disposer de filières agroalimentaires fortes, avec tous les maillons (production, transformation et distribution) sur notre territoire. La Bretagne a un rôle essentiel à jouer en matière de souveraineté alimentaire, car c’est aujourd’hui le “garde-manger” de la France.
> Eureden, en tant que premier groupe agroalimentaire coopératif breton, a un rôle et une responsabilité en matière de souveraineté alimentaire. Nous voulons être le leader du bien-manger en Bretagne. Nous avons la chance d’avoir les femmes et les hommes, les savoir-faire, les outils de production et de transformation, un climat adapté… Nos centres de décisions sont en Bretagne. Ne laissons pas d’autres pays venir nous nourrir. Bien sûr, nous devons nous adapter aux nouveaux modes de consommation de nos concitoyens et aux attentes des nouvelles générations d’agriculteurs, tout en étant performants tant sur le plan économique qu’écologique. J’ai confiance. Les transitions agricoles et agroalimentaires sont en marche pour répondre à ces nouveaux défis.