Publié le 03 août 2020
Après une année de réflexion pour voir éclore la démarche Cultivons Autrement, des méthodes et solutions alternatives aux produits phytosanitaires sont déjà bien en place, et d’autres devraient bientôt s’installer. Afin de répondre aux attentes des consommateurs et des agriculteurs-coopérateurs, le service agronomie Eureden met en oeuvre dès à présent des expérimentations qui portent à la fois sur des produits issus de la chimie de synthèse mais aussi sur des solutions de biocontrôle, bio-stimulants, zéro-résidu, et ce, sur de nombreuses cultures. Ce mois de juillet fut l’occasion d’étudier certaines d’entre elles afin d’en analyser les résultats dans les semaines à venir. Retour sur les dernières expérimentations agro-écologiques d’Eureden.
Toujours dans le but de réduire les herbicides sans pénaliser le développement des cultures, Eureden a été mis en avant ces dernières semaines pour sa capacité à innover à l’occasion d’une démonstration avec Carbon Bee dans les champs bretons. Le mercredi 8 juillet, à l’initiative du groupe Kuhn partenaire d’Eureden, Carbon Bee Agtech a présenté le système SmartStriker installé sur un pulvérisateur Kuhn. Une trentaine d’agriculteurs a pu assister à cette démonstration de pulvérisation spot dans un champ de haricots verts du secteur de Pontivy (56).
Eureden : Protection des cultures haricots verts
L’objectif ? détecter et pulvériser uniquement les adventices plutôt que de traiter toute la surface de la parcelle lors de ce rattrapage. Une après-midi riche en échanges qui permet à Eureden de présenter les travaux en cours du service agronomie sur les innovations en matière d’agro-écologie.
Sur la photo ci-dessus : les zones plus sombres correspondent aux tâches traitées
Autre exemple de test, mené dans un champ d’échalotes de Guissény (29) dont le but est d’expérimenter des programmes de protections alternatives contre les maladies foliaires de l’échalote :
Eureden : Protection cultures d’échalotes
Plus précisément, cette expérimentation devrait permettre de mesurer les intérêts agronomiques de 15 programmes de protection parmis lesquels on retrouve :
Des programmes avec du biocontrôle, des programmes d’agriculture biologique et d’autres combinées avec des biostimulants. Pour chaque programme, l’objectif est d’apprécier la pertinence technique et économique de chaque mode de production tout en respectant leur cahier des charges spécifique, puis de proposer ensuite le programme de protection adéquat : bio, sans pesticides/sans résidus ou plus conventionnel mais s’inscrivant dans la baisse d’IFT (Indicateur de Fréquence de Traitements phytosanitaires). “À ce jour, nous avons noté les comportements de chaque programme face aux pathogènes. Suivront les mesures de rendement, calibres et leur évolution sanitaire…avec des visuels parfois prometteurs. A confirmer lors des pesées d’ici quelques semaines !” Assure Erwan Quiviger, chargé de développement.
Sur cette parcelle test (encadrée en jaune), vous pouvez voir des zones plus sombres et moins vertes démontrant la réussite ou non de la solution testée.
Toujours en Bretagne, un autre essai en agriculture biologique et biocontrôle sur échalote est également en cours mais le produit agit cette fois sur le sol avant plantation. Il consiste à abonder les essais déjà menés sur cette culture contre les maladies de sols (fusarioses et pourriture blanche) avec des réponses des années passées déjà satisfaisantes sur ces cibles.
D’ici quelques semaines nous connaîtrons les résultats de ces différents tests menés par la branche agriculture du groupe. Pour connaître chacune de nos réussites, n’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux !